Janelle Monáe

Biographie

Protégée de Big Boi (OutKast) née à Kansas City le 1er décembre 1985, Janelle Monáe fait irruption sur la scène neo-soul en 2007 avec l'EP prometteur et futuriste Metropolis: The Chase Suite. Prise en main par Sean « Puffy » Combs alias Diddy sur son label Bad Boy Records, la chanteuse propose une suite panoramique de son talent dans le double album The ArchAndroid (2010), encensé par la critique malgré le manque de succès en simple. En 2013 paraissent les quatrième et cinquième volets de la fresque musicale sous le titre The Electric Lady, auquel participent Erykah Badu, Solange, Miguel, Esperanza Spalding et Prince. L'aura du multi-instrumentiste, décédé entre temps, plane encore sur l'album suivant Dirty Computer qui paraît en avril 2018, avec les participations de Pharrell Williams, Grimes, Zoë Kravitz et Brian Wilson. Chaque chanson est mise en images dans le film d'accompagnement Dirty Computer. Auteur, compositeur, multi-instrumentiste et productrice, Janelle Monáe embrasse des genres musicaux variés comme la soul, le funk, le rap, le R&B et la pop urbaine.

Née le 1er décembre 1985 à Kansas City (États-Unis), Janelle Monáe Robinson grandit dans la capitale du Texas jusqu'à la fin de ses études. Passionnée par la danse et le chant, elle se donne les moyens de ses ambitions en suivant les cours de l'Académie des arts musicaux à New York puis cherche un poste dans les comédies musicales de Broadway.

Insatisfaite par les rôles proposés, la jeune artiste part s'installer à Atlanta dans le but de se consacrer à une carrière musicale. La rencontre avec Big Boi, moitié d'OutKast, lui est profitable. Le rappeur l'invite à chanter sur deux titres de la compilation de son label, Got Purp Vol. 2 (« Time Will Reveal » et « Letting Go »), ainsi que sur l'album d'OutKast et bande originale du film Idlewild en 2006.

En août 2007, Janelle Monáe sort le premier volet de sa suite musicale Metropolis, récit futuriste situé en l'an 2719 interprété par son alias Cyndi Mayweather. Cet EP de cinq titres (sept sur la réédition parue en août 2008) révèle l'univers de cette chanteuse hors du commun, entre neo-soul, rap et cabaret. Séduit, le producteur et manager Sean Combs alias Diddy, signe in petto Janelle Monáe sur son label Bad Boy en mars 2008 et ressort son EP.

Sans rien perdre de ses acquis en changeant de label, Janelle Monáe poursuit l'aventure Metropolis à travers l'enregistrement de son premier album. Sorti en mai 2010, The ArchAndroid en propose les deuxième et troisième volets sous la forme d'une comédie musicale neo-soul futuriste conviant Big Boi, Saul Williams et Kevin Barnes, du groupe Of Montreal. L'accueil à sa sortie est dithyrambique, à la hauteur de cette fresque musicale. Tout aussi pharaonique sont les quatrième et cinquième volets parus en septembre 2013 sous le titre The Electric Lady. Véritable catalogue de son univers musical, il accueille les stars Prince, Erykah Badu (sur le simple « Q.U.E.E.N. »), Solange, Miguel et Esperanza Spalding.

De retour en 2015 pour le simple en duo avec Jidenna, « Yoga », le premier à se classer au Billboard Hot 100,Janelle Monáe travaille à son troisième grand-oeuvre Dirty Computer qui voit le jour en avril 2018. Produit avec une équipe comprenant Nate Wonder, Chuck Lightning et toujours Sean « Diddy » Combs, celui-ci accueille pour invités Brian Wilson, Zoë Kravitz (« Screwed »), Grimes (« Pynk ») et Pharrell Williams (« I Got the Juice »). L'album s'accompagne d'un film intitulé Emotion Picture, mettant en images chaque titre de Dirty Computer.