Louis Prima
Nom de naissance
Louis Leo Prima
Naissance
7 Décembre 1911, New Orleans Louisiane, , United States
Biographie
Depuis 1955, date de sa sortie, « Just A Gigolo/I Ain't Got Nobody » est, grâce à son rythme sautillant et la voix de crooner-malabar de son interprète, le titre idéal pour mettre de l'ambiance dans toute fête qui se respecte. Son auteur, Louis Prima, trompettiste, chanteur et chef d'orchestre, est souvent comparé à Louis Armstrong, dont il serait en quelque sorte la version « variété ». Ils sont, certes, nés au même endroit et possèdent tous deux une voix rocailleuse. Mais la comparaison s'arrête là. Fils d'immigrants italiens, Prima appartient plus à l'univers de la musique à danser des années 40-50, donc pré-rock, dont Louis Jordan fut la figure principale. Oscillant entre le rhythm'n'blues (avec les Witness, le groupe dirigé par le saxophoniste Sam Butera) et le swing le plus véloce (avec son New Orleans Gang, un orchestre dixieland où jouent Pee Wee Russell, Claude Thornhill, George Brunis, Eddie Miller, etc.), cet impressionnant showman alignera un nombre considérable de hits, dont le plus connu est « Sing, Sing, Sing ». Plus vulgarisateur que créateur, doté d'un humour ravageur, il sera pendant vingt ans, de Las Vegas aux émissions de variétés de la télévision, une des vedettes de la musique populaire américaine. En 1975, après une opération au cerveau, il tombe dans le coma et meurt trois ans plus tard. En 1985, David Lee Roth, en rupture de Van Halen, lance sa carrière solo en reprenant, « Just A Gigolo » : le clip, où il se moque des stars du moment en faisant apparaître des clones de Michael Jackson ou de Mick Jagger, est tout à fait dans l'esprit clownesque du créateur de la chanson. En 1996, pour la bande sonore de Casino, Martin Scorsese reprendra plusieurs chansons de Prima, bien dans l'esprit des malfrats italo-américains décrits dans le film.
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Depuis 1955, date de sa sortie, « Just A Gigolo/I Ain't Got Nobody » est, grâce à son rythme sautillant et la voix de crooner-malabar de son interprète, le titre idéal pour mettre de l'ambiance dans toute fête qui se respecte. Son auteur, Louis Prima, trompettiste, chanteur et chef d'orchestre, est souvent comparé à Louis Armstrong, dont il serait en quelque sorte la version « variété ». Ils sont, certes, nés au même endroit et possèdent tous deux une voix rocailleuse. Mais la comparaison s'arrête là. Fils d'immigrants italiens, Prima appartient plus à l'univers de la musique à danser des années 40-50, donc pré-rock, dont Louis Jordan fut la figure principale. Oscillant entre le rhythm'n'blues (avec les Witness, le groupe dirigé par le saxophoniste Sam Butera) et le swing le plus véloce (avec son New Orleans Gang, un orchestre dixieland où jouent Pee Wee Russell, Claude Thornhill, George Brunis, Eddie Miller, etc.), cet impressionnant showman alignera un nombre considérable de hits, dont le plus connu est « Sing, Sing, Sing ». Plus vulgarisateur que créateur, doté d'un humour ravageur, il sera pendant vingt ans, de Las Vegas aux émissions de variétés de la télévision, une des vedettes de la musique populaire américaine. En 1975, après une opération au cerveau, il tombe dans le coma et meurt trois ans plus tard. En 1985, David Lee Roth, en rupture de Van Halen, lance sa carrière solo en reprenant, « Just A Gigolo » : le clip, où il se moque des stars du moment en faisant apparaître des clones de Michael Jackson ou de Mick Jagger, est tout à fait dans l'esprit clownesque du créateur de la chanson. En 1996, pour la bande sonore de Casino, Martin Scorsese reprendra plusieurs chansons de Prima, bien dans l'esprit des malfrats italo-américains décrits dans le film.
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