Thad Jones

Nom de naissance

Thaddeus Joseph Jones

Naissance

28 Mars 1923, Pontiac Michigan, , United States

Biographie

Troisième frère de l’illustre famille Jones, avec le pianiste Hank et le batteur Elvin, sa fascination d’enfance pour Louis Armstrong le pousse à choisir la trompette. A la fin des années 30, encore adolescent, Thad Jones suit son frère aîné Hank qui lui offre ses premières occasions de monter sur scène, dans un orchestre également dirigé par un autre membre de la famille. Avant de faire son Service national au milieu des années 40, Thad Jones cumule déjà plusieurs expériences de scène et rencontre Sonny Stitt. Comme si la voie était tracée, il entre donc à l’armée et, parallèlement, fait la connaissance de Jack Teagarden. Il faut attendre peu de temps après sa sortie de l’armée pour qu’en 1948, Thad Jones prenne la direction d’une formation initialement menée par Charlie Young qui vient de décéder. Cette expérience n’est pas spécialement un succès, il passe donc par divers projets avant de se fixer à nouveau en quintet, avec son jeune frère Elvin cette fois et le pianiste Tommy Flanagan. Cette nouvelle collaboration le mène au milieu des années 50, il enregistre alors en leader, travaille avec Charles Mingus et entre alors chez Count Basie pour plusieurs années, considéré comme l’un des solistes les plus talentueux de l’orchestre. D’autres collaborations se succèdent : avec Art Farmer, George Russell, Coleman Hawkins, Thelonious Monk, Gerry Mulligan, Pepper Adams, etc. A partir de la fin des années 50, Thad Jones travaille plus souvent l’écriture musicale, considéré comme l’un des arrangeurs les plus habiles dans l’adaptation du répertoire du jazz moderne pour grands orchestres. C’est dans la rencontre avec Mel Lewis qu’il met justement à profit ses prédispositions d’arrangeur. En contrat au Village Vanguard, le grand orchestre, codirigé par les deux hommes, accueille une pléiade de musiciens talentueux et obtient une reconnaissance internationale. A la fin des années 70, après avoir subi plusieurs opérations de la lèvre, il prendra une semi-retraite au Danemark, continuant de partager son temps entre l’enseignement, la direction d’orchestre, l’apprentissage du trombone et l’écriture. Avant de disparaître, Thad Jones a l’honneur de devoir assurer la continuité de l’orchestre de Count Basie lorsque celui-ci s’éteint en 1984. Chaque fois qu’on peut entendre le thème « A Child is Born », une de ses compositions les plus célèbres, il y a comme une image immuable de Thad Jones qui continue de traverser l’histoire du jazz.

photo : © Mephisto

Troisième frère de l’illustre famille Jones, avec le pianiste Hank et le batteur Elvin, sa fascination d’enfance pour Louis Armstrong le pousse à choisir la trompette. A la fin des années 30, encore adolescent, Thad Jones suit son frère aîné Hank qui lui offre ses premières occasions de monter sur scène, dans un orchestre également dirigé par un autre membre de la famille. Avant de faire son Service national au milieu des années 40, Thad Jones cumule déjà plusieurs expériences de scène et rencontre Sonny Stitt. Comme si la voie était tracée, il entre donc à l’armée et, parallèlement, fait la connaissance de Jack Teagarden. Il faut attendre peu de temps après sa sortie de l’armée pour qu’en 1948, Thad Jones prenne la direction d’une formation initialement menée par Charlie Young qui vient de décéder. Cette expérience n’est pas spécialement un succès, il passe donc par divers projets avant de se fixer à nouveau en quintet, avec son jeune frère Elvin cette fois et le pianiste Tommy Flanagan. Cette nouvelle collaboration le mène au milieu des années 50, il enregistre alors en leader, travaille avec Charles Mingus et entre alors chez Count Basie pour plusieurs années, considéré comme l’un des solistes les plus talentueux de l’orchestre. D’autres collaborations se succèdent : avec Art Farmer, George Russell, Coleman Hawkins, Thelonious Monk, Gerry Mulligan, Pepper Adams, etc. A partir de la fin des années 50, Thad Jones travaille plus souvent l’écriture musicale, considéré comme l’un des arrangeurs les plus habiles dans l’adaptation du répertoire du jazz moderne pour grands orchestres. C’est dans la rencontre avec Mel Lewis qu’il met justement à profit ses prédispositions d’arrangeur. En contrat au Village Vanguard, le grand orchestre, codirigé par les deux hommes, accueille une pléiade de musiciens talentueux et obtient une reconnaissance internationale. A la fin des années 70, après avoir subi plusieurs opérations de la lèvre, il prendra une semi-retraite au Danemark, continuant de partager son temps entre l’enseignement, la direction d’orchestre, l’apprentissage du trombone et l’écriture. Avant de disparaître, Thad Jones a l’honneur de devoir assurer la continuité de l’orchestre de Count Basie lorsque celui-ci s’éteint en 1984. Chaque fois qu’on peut entendre le thème « A Child is Born », une de ses compositions les plus célèbres, il y a comme une image immuable de Thad Jones qui continue de traverser l’histoire du jazz.

photo : © Mephisto