Philippe Clay

Nom de naissance

Philippe Mathevet

Naissance

7 Mars 1927, France

Biographie

Acteur dans French cancan et Notre-Dame de Paris, chanteur de « Julie la rousse » et « Le Noyé assassiné », également mime et danseur, Philippe Clay (1927-2007) a embrassé plusieurs carrières dans les années 1950, puis a connu la désertion du public au cours de la décennie suivante. Il revient en 1971 avec un titre polémique, « Mes universités ».

Chanteur et acteur, Philippe Mathevet dit Philippe Clay est né le 7 mars 1927 à Paris.

Chanteur formé à l'école du mime et des cabarets Rive Gauche des années 1950, Philippe Clay gravite dans l'entourage de Jacques Prévert, Boris Vian et du débutant Serge Gainsbourg à qui il ressemble fortement, et avec qui il interpréte « L'Assassinat de Franz Lehar » à la télévision.

Après quelques expériences au théâtre au sein de la troupe du Palais de Chaillot, il mène de front une carrière cinématographique (French cancan, Notre-Dame de Paris, Des femmes disparaissent, Messieurs les ronds-de-cuir...) et dans la chanson avec les textes de Charles Aznavour.

Après un tour de chant en Afrique, il se produit aux Trois-Baudets et dans les clubs de Saint-Germain-des-Prés où il entonne ses classiques « A Perpète », « Julie la rousse », « Cigarettes, whisky et petites pépées » ou « Le Noyé assassiné » et « Monsieur James ». Il interprète également des chansons signées Jean Yanne, Claude Nougaro et Jean-Roger Caussimon.

Vedette de l'Olympia entre 1957 et 1962 avant d'être dépassé par la vague yéyé, Philippe Clay voit sa carrière battre de l'aile au milieu des années soixante, où il apparaît encore au cinéma. Il marque cependant son retour à la chanson avec « Mes universités » (un million d'exemplaires vendus) et « La Quarantaine » en 1971.

Personnage récurrent des feuilletons télévisés, Philippe Clay chante le générique des Brigades du Tigre (« La Complainte des Apaches »). L'homme, membre actif de la politique culturelle du RPR, est aussi jugé comme un chanteur réactionnaire.

Installé dans le château de Villiers à Cerny (Essonne) de 1959 à 2001, Philippe Clay meurt d'une crise cardiaque le 13 décembre 2007.

Photos