Michael Bolton

Nom de naissance

Michael Bolotin

Naissance

26 Février 1953, New Haven, Connecticut, United States

Biographie

Dans les années 1990, Michael Bolton a cumulé les hits et imposé ses ballades rock et reprises soul dans les charts. Le chanteur aux cheveux longs et blonds a collectionné les Grammy Awards et enchaîné les numéros un :  « How Am I Supposed to Live Without You », « When a Man Loves a Woman », « To Love Somebody » et « Said I Loved You...But I Lied », entre 1989 et 1993. Ce succès s'est ensuite étiolé au profit d'albums plus matures comme Bolton Swings Sinatra (2006) et One World One Love (2009), avec les participations de Ne-Yo et Lady Gaga. Après des hommages successifs à l'opéra dans My Secret Passion (1998), à Frank Sinatra dans Bolton Swings Sinatra (2006), au label Tamla Motown dans Ain't No Mountain High Enough: Tribute to Hitsville U.S.A. (2014), puis au 7ème art dans Songs of Cinema (2017), le chanteur de rock reprend ses morceaux préférés en version symphonique dans A Symphony of Hits (2019).

Né le 26 février 1953 à New Haven (Connecticut), Michael Bolotin commence en tant qu'artiste solo pour le label RCA, puis prend le micro du groupe de hard rock Blackjack signé sur Polydor à la fin des années 1970. Le groupe éphémère produit deux albums.

En 1983, il relance sa carrière sous le nom de Bolton. Un premier album homonyme paraît sur Columbia, avec le hit mineur « Fools Game ». La même année, il écrit « How Am I Supposed to Live Without You » pour Laura Branigan : le titre se classe n°12. Le deuxième album, Everybody's Crazy (1985) ne convainc guère.

C'est avec The Hunger (1987) que Michael Bolton commence à percer. Fini les riffs de guitares hard rock, place aux ballades emphatiques qui feront sa marque de fabrique (« That's What Love Is All About » et une reprise de « (Sittin' on) The Dock of the Bay » d'Otis Redding).

L'année 1989 voit la sortie de Soul Provider et un premier raz-de-marée dans les charts. L'album vendu à 4 millions d'exemplaires lui procure une série de hits, à commencer par sa propre version de « How Am I Supposed to Live Without You » (n°1), suivi par « How Can We Be Lovers » (n°3), « Georgia on My Mind » (n°6) et « When I'm Back on My Feet Again » (n°7). Bolton décroche un Grammy Award pour sa performance vocale.

En 1991, il fait mieux que récidiver avec Time, Love & Tenderness, numéro un écoulé à six millions de copies. Outre le numéro un « When a Man Loves a Woman », les singles inondent le Billboard : « Love Is a Wonderful Thing » (n°4, accusé à raison de plagiat par The Isley Brothers) et « Time, Love and Tenderness » (n°7). Bolton ajoute un nouveau Grammy Award à sa collection, mais doit subir les foudres d'une presse stoïque à ses ballades et reprises.

Qu'importe, le chanteur consacre un opus à ses morceaux fétiches, Timeless: The Classics en 1992 (numéro un des charts albums et succès avec le single « To Love Somebody »). Fin 1993, The One Thing lui réserve un dernier numéro un avec « Said I Loved You...But I Lied ». Les choses se gâtent après la compilation Greatest Hits 1985-1995 et This Is the Time: Christmas Album (1996).

À l'automne 1997, All That Matters disparaît rapidement des classements sans laisser de hit. Michael Bolton, dont la crinière blonde a disparu, réagit avec My Secret Passion, un disque d'airs d'opéra bien accueilli début 1998. Après une tournée d'été, le chanteur cesse toute activité pendant trois ans et revient au printemps 2002 avec Only a Woman Like You pour le label Jive Records. L'année suivante, Til the End of Forever mêle inédits et extraits de concerts.

En 2006, Bolton Swings Sinatra rend hommage au crooner et dévoile un duo avec son amie Nicolette Sheridan sur « The Second Time Around ». Trois ans plus tard, Michael Bolton propose l'album original One World One Love, avec les participations de Ne-Yo et Lady Gaga. Entre les sorties de multiples compilations tel Gems: The Duets Collection (2011), Bolton consacre une bonne partie de son répertoire aux hommages et aux reprises : au label Tamla Motown dans Ain't No Mountain High Enough: Tribute to Hitsville U.S.A. (2014), au 7ème art dans Songs of Cinema (2017), puis à ses morceaux préférés en version symphonique dans A Symphony of Hits (2019).