Joseph Calleja

Naissance

22 Janvier 1978, Malta

Biographie

Talent lyrique venu de Malte où il voit le jour en 1978, Joseph Calleja fait ses débuts dans Macbeth de Verdi qu'il interprète en Allemagne et pour ses débuts américains à l'Opéra de Seattle. Lauréat du Concours Caruso de Milan en 1998, il enchaîne les rôles sur les plus grandes scènes d'Europe dans La Traviata, Les Puritains ou La Bohême et enregistre deux récitals distingués par la critique : Tenor Arias (2004) et The Golden Voice (2005). Sa prestation au festival de Salzbourg dans I Capuleti e I Montecchi, éditée en 2009, est suivie du récital cinq étoiles The Maltese Tenor (2011) et d'un hommage à son héros de jeunesse dans Be My Love : A Tribute to Mario Lanza en 2012.

Né sur la petite île européenne de Malte le 22 janvier 1978, Joseph Calleja est très tôt attiré par les grandes voix de l'opéra et de la variété. À seize ans, il sait déjà qu'il deviendra chanteur lyrique.

Le jeune admirateur de Mario Lanza remarqué par Paul Asciak fait ses grands débuts sur scène trois ans plus tard au Théâtre Astra de Gozo dans le rôle de Madcuff tiré de l'opéra Macbeth de Verdi. La même année, le jeune ténor maltais s'illustre lors du Concours International Hans Gabor du Belvédère de Vienne avant de remporter le Concours Caruso de Milan en 1998 et le Concours Operalia-Placido Domingo l'année suivante.

Ténor aux goûts éclectiques, Joseph Calleja aime autant la chanson de variété que l'opérette ou les grands opéras du répertoire. Il se fait connaître du public de Covent Garden à Londres (Macbeth) puis de l'Opéra de Francfort dans La Bohême (Puccini) avec Anna Netrebko puis à Leipzig et Berlin (dans Faust de Gounod) lors d'une tournée allemande. Le personnage de Madcuff est un rôle fétiche puisque c'est ainsi qu'il se présente pour la première fois au public américain à l'Opéra de Seattle avant d'interpréter Alfredo dans La Traviata jouée à Los Angeles. De retour en Europe, il subjugue le Staatsoper de Vienne par sa prestation Les Puritains de Bellini et continue son tour des grandes capitales européennes.

Sous contrat d'exclusivité avec Decca depuis 2003, le ténor maltais débute par deux récitals d'arias, Tenor Arias avec le chef d'orchestre Riccardo Chailly et The Golden Voice en 2005, tous deux plébiscité par le très exigeant magazine Gramophone qui compare Joseph Calleja à Enrico Caruso et, plus près de lui, Placido Domingo. Le ténor qui enchaîne les rôles dans La Traviata, Rigoletto, La Somnanbule, Les Puritains, Nemorino et La Bohême est enrôlé dans la distribution de I Capuleti e I Montecchi (Bellini) représenté au festival de Salzbourg et enregistré pour une diffusion commerciale début 2009. En 2011, son troisième récital The Maltese Tenor lui vaut les notes maximales de la critique.

Tandis qu'il poursuit sur cette belle lancée et tourne à longueur d'année de l'Allemagne à l'Asie du sud-est, Joseph Calleja sacrifie à l'exercice de l'hommage à son influence principale dans Be My Love : A Tribute to Mario Lanza édité à l'automne 2012. Parallèlement, il étend son registre à la musique sacrée avec le Stabat Mater de Rossini, le Requiem de Verdi dirigé par Riccardo Chailly et la Messe Nelson de Haydn.

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