Jacques Douai

Nom de naissance

Gaston Tranchant

Naissance

11 Décembre 1920, Douai, , France

Biographie

Après de solides études musicales, Jacques Douai découvre le folklore traditionnel qui marquera toute sa carrière artistique. Il débute à Paris en 1947 au cabaret Chez Pomme, où il crée « les Feuilles mortes », de Prévert et Kosma. Il devient alors un pilier de la chanson rive gauche, familier des cabarets comme l'Échelle de Jacob ou la Rose rouge. Un début de tuberculose l'éloigne de la scène de 1951 à 1954, mais il revient guéri et obtient le prix de l'académie Charles-Cros pour son album Chansons anciennes et modernes. À côté de la reprise du répertoire ancien, il chante les auteurs et les poètes de son époque comme Léo Ferré (« le Bateau espagnol ») et Louis Aragon (« Maintenant que la jeunesse »), et exhume des auteurs plus anciens tel le poète Gaston Couté (« Va danser »). Seul sur scène, il chante en s'accompagnant à la guitare, d'une voix de chorale, volontairement dépourvue d'effets émotionnels. Dans les années 70, la vague folk l'ignore quelque peu, le considérant davantage comme un chanteur à texte. Cela n'empêche nullement Douai de poursuivre une très active carrière d'animateur culturel au service du patrimoine poétique et populaire.

Après de solides études musicales, Jacques Douai découvre le folklore traditionnel qui marquera toute sa carrière artistique. Il débute à Paris en 1947 au cabaret Chez Pomme, où il crée « les Feuilles mortes », de Prévert et Kosma. Il devient alors un pilier de la chanson rive gauche, familier des cabarets comme l'Échelle de Jacob ou la Rose rouge. Un début de tuberculose l'éloigne de la scène de 1951 à 1954, mais il revient guéri et obtient le prix de l'académie Charles-Cros pour son album Chansons anciennes et modernes. À côté de la reprise du répertoire ancien, il chante les auteurs et les poètes de son époque comme Léo Ferré (« le Bateau espagnol ») et Louis Aragon (« Maintenant que la jeunesse »), et exhume des auteurs plus anciens tel le poète Gaston Couté (« Va danser »). Seul sur scène, il chante en s'accompagnant à la guitare, d'une voix de chorale, volontairement dépourvue d'effets émotionnels. Dans les années 70, la vague folk l'ignore quelque peu, le considérant davantage comme un chanteur à texte. Cela n'empêche nullement Douai de poursuivre une très active carrière d'animateur culturel au service du patrimoine poétique et populaire.