Florence K
Nom de naissance
Florence Khoriaty
Naissance
5 Février 1983, Quebec, Québec, Canada
Biographie
Née le 5 février 1983 sous le nom de Florence Khoriaty, Florence K est une chanteuse jazz québécoise. Elle fait son entrée dans l’univers de la musique en 2005 avec un premier disque, Live Au Lion d’Or. Suivent Bossa Blue l’année suivante et La Historia de Lola en 2008, deux albums qui valent à la musicienne un Félix au gala de l’ADISQ. Elle est porte-parole du Mondial des cultures de Drummondville en 2009 et 2010. Elle présente en 2010, son disque de Noël intitulé Havana Angels. Florence K présente en 2012, une compilation de ses plus belles chansons nommé Trilogia. L'année suivante, elle lance l'opus I'm Leaving you. En février 2013, elle fait partie de la tournée Clin d'Oeil Rock & Rose qui parcourt le Québec en compagnie de Nadja, France d'Amour et Stéphanie Bédard. En octobre 2015, elle publie son récit autobiographique intitulé Buena Vida. Elle lance en février 2020, son premier album totalement en français nommé Florence. En août 2021, elle sort l'opus Estrellas qui obtient du succès dans les radios du Québec avec la pièce titre, ainsi que la chanson « Des Étoiles » qui atteint le top 10 dans les palmarès. Elle lance en compagnie de Andy Rubal, en mars 2022, l'extrait « Moi ton roi ».
En France, on connaît Arthur H, fils de Jacques Higelin ou M, rejeton de Mathieu Chedid. Le Québec, lui, possède aussi sa « fille de » au prestigieux patronyme dissimulé derrière une initiale. Elle s’appelle Florence K... K comme Choquette, de son vrai nom. Fille d’une soprano et d’un guitariste compositeur, la jeune fille connaît une enfance placée sous le signe d’ Euterpe, muse de la musique.
Musique, certes, mais aussi voyage car ses parents, évoluant tous deux à l’international, sont régulièrement sollicités aux quatre coins du monde. C’est donc entre un cours de chant et deux avions que la jeune Florence Choquette passe son enfance. Une première prestation aux côtés de sa mère à l’âge de six ans, des concerts de piano à l’adolescence... comme Obélix avec la potion magique, Florence est tombée dedans lorsqu’elle était petite.
Bossa Baltic
Pianiste douée, elle se découvre écrivaine et compositrice alors qu’elle suit des études supérieures de communication. Devenue une résidente du Stash Café, elle découvre le jazz, le swing et les rythmes latinos comme la samba ou la bossa nova. Intégrant le groupe Baltic Avenue, elle se produit aux quatre coins du monde et, lorsqu’elle n’accompagne pas ses musiciens, elle se produit aux côtés sa mère dans ses récitals.
Premier live
Entre 2002 et 2003, la jeune fille joue sur scène, seule ou accompagnée, mais se constitue surtout un répertoire très inspiré de la bossa nova ;du jazz et de la pop. C’est en 2004 qu’un premier enregistrement public sort au format CD, le Live au Lion d’Or. Reconnu par la critique, salué par le public, l’album donne le ton du style de cette chanteuse et musicienne douée, nourrie de saveurs latinos mâtinées de jazz New Orleans.La Québécoise et le stéphanois
Après plusieurs tournées, elle retourne en studios pour les besoins de Bossa Blues un album qui, comme son nom l’indique, est consacré à la boss nova et au blues, sans pour autant oublier évidemment le jazz et la pop. Un disque d’or, en 2006, vient saluer la qualité de ce disque qui fait de Florence K l’une des jeunes pousses artistiques les plus prometteuses de son époque. Repérée par le français Patrick Bruel, elle assure sa première partie lors de sa tournée au Canada en 2007 avant que sa compatriote Isabelle Boulay ou le baroudeur Bernard Lavilliers ne lui proposent également de les accompagner sur scène.Sa relation avec Lavilliers connaît même un degré supplémentaire lorsque ce dernier accepte de l’aider à composer son troisième album. Forcément, l’influence de l’auteur d’ « On The Road Again » transpire sur La Historia de Lola, ainsi que ses influences caraïbes. Hommage à la fois à Duke Ellington mais aussi aux musiciens sud-américains comme Chico Buarte, le disque est de loin le plus hispanisant de l’artiste même si elle y chante aussi bien dans la langue de Shakespeare ou de Molière que de Cervantès : les trois idiomes majeurs parlées sur le continent américain.