Armand Van Helden

Naissance

United States

Biographie

Un nom indéniablement associé a la musique House, Armand van Helden à réussit la synthèse de cette dernière de la techno, du hip hop et du rhythm'n' blues, en passant par le drum & bass. Armand Van Helden supplante au milieu des années 90 les Masters At Work au jeu du remix. DJ d’une évidente versatilité, capable en un set d’aborder plusieurs styles de house, y compris les variations techno, tribales et trance, Van Helden est l'un des artisans de la découverte de la House par le grand public dans le milieu des années 1990.

Armand van Helden est né à Boston le 1er janvier 1970 d'un père indo-néerlandais et d'une mère franco-libanaise.
Il commence son approche de la musique électronique a 13 ans par l'acquisition d'une boite à rythme. En parallèle de ses études il commence à mixer, et se trouve engagé en 1988 dans des clubs lors de son retour a Boston.

Sa carrière débute réellement en 1991, quand il quitte son travail de conseiller juridique pour devenir DJ résident au Loft l'un des club les plus connu de l'époque. Là bas, Armand van Helden a commencé à jongler avec des titres de house plus musclés, qui reposaient sur des échantillons musicaux. Il a commencé à éditer certains titres pour le compte de la société de remix X-Mix, basée à Boston sous l'égide de Neil Petricone. Il sort son premier single officiel, un mix de « Stay On My Mind » de Deep Creed sur le label Nervous Records.

L'année suivante, il sort « Move It To the Left » (de Sultans of Swing) sur le label Strictly Rhythm. Le succès modéré de se titre l'incite a partir pour New York en 1993. Il ne lui faudra qu'un titre pour se hisser au-dessus de la mêlée, avec « Witch Doktor » qui entre dans le Top 5 en 1994. Son style se caractérise par des rythmes torrides, par des partitions vocales ténébreuses et par l'intervention de sirènes musclées.

A partir de ce moment, Van Helden devient un incontournable faiseur de tube, sollicité par de nombreux artistes  : Ace of Base, 2 Unlimited, New Order, Deep Forest, Jimmy Somerville, Deee-Lite et Faithless.

1996 sera l'année de la reconnaissance par le grand public avec deux tubes : son titre personnel, extrait de son premier album : « The Funk Phenomena » et le remix pour Tori Amos « Professional Widow » dont il compose l'album avec des influences hip-hop , avec des samples de voix du Wu Tang-Clan et KRS One. Ces deux morceaux qui feront danser l'année 96 lui ouvriront la porte de collaborations avec des artistes de renom tel Rolling Stones, de Janet Jackson (« Got 'til It's Gone ») et Puff Daddy ou de d'artistes du moment tel que Britney Spears ou Daft Punk.

1998 est l'année de la consécration pour Armand Van Helden : son plus gros tube « You don't know me » chanté par Duane Harden remue les dancefloors du Monde entier et l'album dont il est extrait : 2 Future 4 U, où le DJ puise dans ses bases hip hop pour créer des morceaux bien punchy est une belle réussite.

S'en suivirent d'autres albums, moins marquants : Killing Puritans (2000), Ghandi Khan (2001) et Funk Phenomena : The Album en 2003.

En 2004, Van Helden sort une compile appellée New York : A mix odyssey qui retrace en quelques sortes son parcours musical et où il place ces derniers singles, dont le très efficace « My, my, my ».

En 2005 sort : Nympho, suivi de l'excellent Ghettoblaster (2007).