Rick Wakeman

Nom de naissance

Richard Christopher Wakeman

Naissance

18 Mai 1949, Perivale, Londres, England

Biographie

Né le 18 mai 1949 à Perivale, dans la banlieue de Londres, Rick Wakeman est associé au titre de claviériste flamboyant du groupe de rock progressif Yes. Pourtant, sa carrière solo, riche de multiples aventures, explore des contrées aussi variées que le hard-rock, la musique classique, la musique new age, l'ambient et bien sûr le rock progressif. Touche-à-tout insatiable, il s'est également essayé à la musique de films au cours d'une carrière longue de plus de quatre décennies. Mais c'est surtout au mitan des années 1970 avec l'album Journey to the Center of the Earth (1974), puis des années 1980 qu'il parvient à goûter au succès commercial avec notamment 1984 (paru en 1981) et Silent Night (1985), qui bénéficie de l'aura du titre « Glory Boys ».

Richard Christopher Wakeman naît à Londres le 18 mai 1949 et débute au piano alors qu'il n'est âgé que de cinq ans. Sept ans plus tard, il découvre l'orgue et décide peu après de jouer en groupe. Il n'a ainsi que 12 ans lorsqu'il forme Brother Wakeman & The Clergy Man. Cette même année, en 1961, il se distingue lors d'un concours musical en remportant le premier prix. Au cours des années 1960, il s'exprime au sein d'autres formations comme The Atlantic Blues ou The Curdled Milk, sous la forte influence du blues-rock fiévreux joué alors par le trio Cream. On le retrouve ensuite au sein du Ronnie Smith Band ainsi que dans Spinning Wheel. 

S'il intègre le Collège royal de musique de Londres en 1968, il ne persévère pas pour autant dans les études, les abandonnant rapidement pour s'orienter vers la carrière dont il rêve : celle de musicien de séance. Il joue alors pour le groupe de folk-rock Strawbs sur leur album Dragonfly et surtout avec David Bowie, sur l'album homonyme de ce dernier, appelé à devenir en 1969 Space Oddity. Il intègre finalement plus durablement Strawbs à partir de 1970 et se retrouve encensé par la critique qui voit en lui, d'après ses prestations scéniques de haute tenue, une future superstar. Mais en 1971, le destin place sur sa route de nombreux artistes, tous plus prestigieux les uns que les autres : il enregistre ainsi pour David Bowie, Elton John ou T. Rex et intègre la formation de Yes en remplacement de Tony Kaye. Cela ne l'empêche pas de continuer à collaborer avec des pointures telles que Lou Reed, Black Sabbath et Dana Gillespie.

Au sein de la formation de rock progressif, il fait valoir toute sa technique sur les disques Fragile (1971), Close to the Edge (1972) etTales from Topographic Oceans (1973). Le triple album live Yessongs clôt son aventure au sein de Yes, qu'il décide de quitter en 1974 pour se lancer en solo. Ses trois premiers albums confirment sa popularité, qu'il s'agisse de The Six Wives of Henry VIII (1973), Journey to the Centre of the Earth l'année suivante ou encore The Myths and Legends of King Arthur and the Knights of the Round Table en 1975. Ce dernier va s'écouler à pas moins de 14 millions d'exemplaires de par le monde. En compagnie d'Ashley Holt au chant, il publie en 1976 l'album No Earthly Connection puis réintègre Yes entre 1977 et 1979 pour les opus Going for the One et Tomato, donnant également lieu à un disque en public, Yesshows

Il revient ensuite à sa carrière solo et propose de nombreux albums avant de fonder en 1989 le groupe Anderson Bruford Wakeman Howe avec ses trois ex-comparses de Yes, Jon Anderson au chant, Bill Bruford à la batterie et Steve Howe aux guitares, épaulés par le bassiste Tony Levin. Alan White et Chris Squire continuant pour leur part l'aventure sous le nom de Yes, ils s'opposent frontalement pour obtenir la suprématie sur le rock progressif à la fin des années 1980. Si Chris Squire pousse pour faire fusionner les deux entités en 1990 sur l'album Union, c'est surtout pour mettre fin à la « dissidence » d'Anderson Bruford Wakeman Howe. Le disque ne satisfait finalement aucune des deux parties mais son succès commercial aboutit finalement en 1995 à une véritable réunion de Yes.

Mais deux ans plus tard, après les deux albums Keys to Ascension, Rick Wakeman claque à nouveau la porte... pour la rouvrir une nouvelle fois en 2002. Ce sont des raisons de santé qui le poussent à s'absenter entre 2008 et 2011, remplacé par son propre fils, Oliver Wakeman. En 2016, il se retrouve en studio avec Jon Anderson et Trevor Rabin pour préparer un album sous le nom Anderson Rabin Wakeman, avant de partir en tournée.