Red Mitchell

Naissance

20 Septembre 1927, United States

Biographie

Après avoir intégré un orchestre militaire au piano et au saxophone dans le cadre de sa mobilisation pour le service national, Red Mitchell commence sa carrière de musicien de scène à la contrebasse. Il joue au départ avec Jackie Paris et Mundell Lowe, puis il se produit à la fin des années 40 avec le chef d’orchestre Chubby Jackson avant de rejoindre pour trois ans la formation de Woody Herman. Des ennuis de santé l’obligent à une période de repos forcé au début des années 50, mais vite rétabli il enchaîne une série de collaborations avec Red Norvo, Tal Farlow, Gerry Mulligan et Hampton Hawes. Il jouera avec ce dernier plus de dix années au cours desquelles il participera parallèlement à une quantité exceptionnelle de sessions enregistrées et de concerts. Nous sommes toujours à la fin des années 50 et Red Mitchell n’en finit pas de mettre en place des formations en trio, quartet, quintet, etc. Parmi ses collaborateurs les plus réguliers on retrouve à cette époque le saxophoniste James Clay, les pianistes Lorraine Geller et André Prévin, les batteurs Billy Higgins et Shelly Manne. Après une activité de studio prolongée et des participations aux formations de Hampton Hawes, Ornette Coleman et Dizzy Gillespie, Red Mitchell fait partie des musiciens américains qui vont prendre du recul en s’installant quelques temps en Europe. Il choisit Copenhague, au Danemark, où comme d’autres américains exilés il se produit sur la scène du Café Montmartre. Il y rencontre les musiciens locaux en vogue parmi lesquels Bobo Stenson ou Rune Carlsson avec qui il forme un trio. Après Copenhague, Red Mitchell part pour Stockholm et se produit à cette période entre autres avec Toots Thielemans et Jim Hall. Au cours de ses années scandinaves, les rencontres marquantes se succèdent au fil de nouveaux enregistrements avec Clark Terry, Jimmy Rowles, Phil Woods, etc. Il décèdera quelques temps après son retour aux Etats-Unis, laissant derrière lui une des discographies les plus volumineuses, principalement en tant qu’accompagnateur, bien que reconnu également pour sa carrière de leader. L’histoire se souviendra aussi de lui comme de celui qui souffla au label Contemporary l’existence d’un saxophoniste prometteur qui n’était autre qu’Ornette Coleman.

photo : © Mephisto

Après avoir intégré un orchestre militaire au piano et au saxophone dans le cadre de sa mobilisation pour le service national, Red Mitchell commence sa carrière de musicien de scène à la contrebasse. Il joue au départ avec Jackie Paris et Mundell Lowe, puis il se produit à la fin des années 40 avec le chef d’orchestre Chubby Jackson avant de rejoindre pour trois ans la formation de Woody Herman. Des ennuis de santé l’obligent à une période de repos forcé au début des années 50, mais vite rétabli il enchaîne une série de collaborations avec Red Norvo, Tal Farlow, Gerry Mulligan et Hampton Hawes. Il jouera avec ce dernier plus de dix années au cours desquelles il participera parallèlement à une quantité exceptionnelle de sessions enregistrées et de concerts. Nous sommes toujours à la fin des années 50 et Red Mitchell n’en finit pas de mettre en place des formations en trio, quartet, quintet, etc. Parmi ses collaborateurs les plus réguliers on retrouve à cette époque le saxophoniste James Clay, les pianistes Lorraine Geller et André Prévin, les batteurs Billy Higgins et Shelly Manne. Après une activité de studio prolongée et des participations aux formations de Hampton Hawes, Ornette Coleman et Dizzy Gillespie, Red Mitchell fait partie des musiciens américains qui vont prendre du recul en s’installant quelques temps en Europe. Il choisit Copenhague, au Danemark, où comme d’autres américains exilés il se produit sur la scène du Café Montmartre. Il y rencontre les musiciens locaux en vogue parmi lesquels Bobo Stenson ou Rune Carlsson avec qui il forme un trio. Après Copenhague, Red Mitchell part pour Stockholm et se produit à cette période entre autres avec Toots Thielemans et Jim Hall. Au cours de ses années scandinaves, les rencontres marquantes se succèdent au fil de nouveaux enregistrements avec Clark Terry, Jimmy Rowles, Phil Woods, etc. Il décèdera quelques temps après son retour aux Etats-Unis, laissant derrière lui une des discographies les plus volumineuses, principalement en tant qu’accompagnateur, bien que reconnu également pour sa carrière de leader. L’histoire se souviendra aussi de lui comme de celui qui souffla au label Contemporary l’existence d’un saxophoniste prometteur qui n’était autre qu’Ornette Coleman.

photo : © Mephisto