Iván Fischer

Naissance

20 Janvier 1951, Budapest, Central Hungary, Hungary

Biographie

Chef d'orchestre hongrois, fondateur en 1983 du Budapest Festival Orchestra, Iván Fischer est né à Budapest le 20 janvier 1951. Frère cadet du chef d'orchestre Ádám Fischer, il suit la même voie après avoir étudié le piano, le violon, le violoncelle et la composition. Élève de Hans Swarowsky à l'Académie de musique de Vienne, où il a suivi les cours de musique ancienne, il devient l'assistant de Nikolaus Harnoncourt puis complète sa formation auprès de Franco Ferrara à l'Académie musicale Chigiana à Sienne, en Italie. En 1976, il remporte à Londres le concours de la Fondation Rupert et s'établit en Angleterre, où il occupe les fonctions de chef invité du Royal Liverpool Philharmonic, du BBC Symphony Orchestra et du London Symphony Orchestra (LSO). Après avoir dirigé en Écosse le Northern Sinfonia (1979-1982), puis le Los Angeles Philharmonic (1983), Iván Fischer retourne en Hongrie où il fonde le Budapest Festival Orchestra, dont il va assurer la direction durant toute sa carrière et la plupart de ses enregistrements. Parallèlement, il occupe successivement les fonctions de directeur musical de l'Opéra du Kent (1984-1989) et de l'orchestre de l'Opéra National de Lyon (2000-2003), chef d'orchestre invité du Cincinnati Symphony Orchestra, chef d'orchestre principal du National Symphony Orchestra, basé à Washington (2008-2010), puis de l'Orchestre du Konzerthaus de Berlin (ex-Berliner Sinfonie-Orchester, 2012-2018). Il reçoit en 2006 le Prix Kossuth et fait ses débuts la même année au festival de Glyndebourne, où il dirige Cos­ì fan tutte (Mozart), dont le DVD est nommé aux Grammy Awards. Membre honoraire de l'Académie royale de musique de Londres et chevalier des Arts et des Lettres en France, Iván Fischer fonde en 2018 le Vincenza Opera Festival, avant d'être nommé chef d'orchestre invité du Royal Concertgebouw d'Amsterdam à partir de 2021. Également compositeur, il s'est distingué dans l'interprétation d'oeuvres de Béla Bartók (Le Mandarin merveilleux, récompensé par un Gramophone Award en 1998), Zoltán Kodály, Antonin Dvorák ou Franz Liszt, et des symphonies de Beethoven, Brahms et Mahler.