Jimmy Cobb

Naissance

20 Janvier 1929, Washington D C USA, ,

Biographie

Après s’être formé seul en écoutant des disques, Jimmy Cobb commence sa carrière professionnelle à la fin des années 40 aux côtés du saxophoniste Buck Hill. Il entre ensuite dans l’orchestre d’Earl Bostic, puis rencontre la chanteuse Dinah Washington qu’il épouse avant de devenir son batteur et directeur musical attitré. Avec Ketter Betts et Wynton Kelly, Jimmy Cobb forme le premier trio régulier de la chanteuse auprès de qui il va passer la première moitié des années 50 avant d’entrer dans le quintette de Julian Cannonball Adderley et de jouer avec Dizzy Gillespie. A la fin des années 50, Miles Davis monte un nouveau quintette pour lequel il sollicite Jimmy Cobb après le départ de Philly Joe Jones. Il joue désormais avec les bassistes Paul Chambers et Red Garland ainsi que les pianistes Bill Evans et Wynton Kelly qui forment les rythmiques parmi les plus appréciées de l’époque. Au début des années 60, fort de cette expérience dans le groupe du trompettiste, Jimmy Cobb forme avec Wynton Kelly et Paul Chambers un trio de base que de nombreux solistes envient à Miles Davis, notamment depuis l’enregistrement de l’album « Kind Of Blue ». Miles Davis, John Coltrane, Wes Montgomery, Art Pepper ou Joe Henderson, Jimmy Cobb accompagne donc les plus grands solistes de cette période avec une régularité et une force déconcertantes. A partir de cette époque, il devient aussi une référence incontournable pour de nombreux jeunes batteurs et un personnage central du jazz new-yorkais. Après avoir joué derrière la grande Sarah Vaughan et dans le quintette de Nat Adderley depuis les années 70, le batteur est toujours présent sur la scène internationale. Il est aujourd’hui à la tête de son groupe Cobb’s Mob, également sollicité comme sideman autant par des musiciens de sa génération que par des jeunes comme Peter Bernstein et Roy Hargrove.

Après s’être formé seul en écoutant des disques, Jimmy Cobb commence sa carrière professionnelle à la fin des années 40 aux côtés du saxophoniste Buck Hill. Il entre ensuite dans l’orchestre d’Earl Bostic, puis rencontre la chanteuse Dinah Washington qu’il épouse avant de devenir son batteur et directeur musical attitré. Avec Ketter Betts et Wynton Kelly, Jimmy Cobb forme le premier trio régulier de la chanteuse auprès de qui il va passer la première moitié des années 50 avant d’entrer dans le quintette de Julian Cannonball Adderley et de jouer avec Dizzy Gillespie. A la fin des années 50, Miles Davis monte un nouveau quintette pour lequel il sollicite Jimmy Cobb après le départ de Philly Joe Jones. Il joue désormais avec les bassistes Paul Chambers et Red Garland ainsi que les pianistes Bill Evans et Wynton Kelly qui forment les rythmiques parmi les plus appréciées de l’époque. Au début des années 60, fort de cette expérience dans le groupe du trompettiste, Jimmy Cobb forme avec Wynton Kelly et Paul Chambers un trio de base que de nombreux solistes envient à Miles Davis, notamment depuis l’enregistrement de l’album « Kind Of Blue ». Miles Davis, John Coltrane, Wes Montgomery, Art Pepper ou Joe Henderson, Jimmy Cobb accompagne donc les plus grands solistes de cette période avec une régularité et une force déconcertantes. A partir de cette époque, il devient aussi une référence incontournable pour de nombreux jeunes batteurs et un personnage central du jazz new-yorkais. Après avoir joué derrière la grande Sarah Vaughan et dans le quintette de Nat Adderley depuis les années 70, le batteur est toujours présent sur la scène internationale. Il est aujourd’hui à la tête de son groupe Cobb’s Mob, également sollicité comme sideman autant par des musiciens de sa génération que par des jeunes comme Peter Bernstein et Roy Hargrove.