Brownie McGhee

Naissance

30 Novembre 1915, United States

Biographie

Son père, George Duffield Mc Ghee, chanteur-pianiste, est à la tête d’une famille de cinq enfants. Brownie, atteint de poliomyélite alors qu’il n’a que 4 ans, perd une partie de son bras droit, ce qui ne l’empêche nullement de se fabriquer une guitare adaptée dès l’âge de 6 ans. Il quitte l’école très tôt, commence à chanter à l’église baptiste avec son père (1927-1928), puis débute une carrière de musicien itinérant dans les carnavals, les bals, durant l’entracte des films, dans l'Etat du Tennessee. Au début des années 30, il retourne travailler avec son père dans le Golden Voice Gospel Quartet à Maryville (Tennessee). Il complète ses études pratiques en jouant dans la rue (1935-1936). A la fin de l’année 1939, Mc Ghee fait la connaissance de l’harmoniciste Sonny Terry, déjà connu après son passage au célèbre concert organisé par John Hammond en 1938, « Spirituals To Swing ». Ainsi débute une association qui durera plus de trente ans, et s’achèvera par une brouille entre les deux hommes. Bluesmen de la côte Est, les deux hommes sont des personnalités différentes. Terry est un virtuose de l’harmonica acoustique, Brownie Mc Ghee est plus compositeur que guitariste. Terry est un homme extraverti, volubile, Mc Ghee est plus introverti et taciturne. Cette complémentarité joue plutôt en leur faveur, et à partir du début des années 40, les clubs de Harlem, les théâtres de Broadway, les festivals de blues et de rhythm'n'blues s’arrachent le duo. L’apothéose se situe durant les tournées de l’American Folk Blues Festival, organisées à la fin des années 50. C’est surtout en 1962 et 1964 que ces tournées permettent aux Européens de découvrir le blues, de connaître et de reconnaître ces grands artistes. Le festival prolonge son activité jusqu’en 1972. Le duo Mc Ghee-Terry éclate au début des années 70. Mc Ghee continue sa carrière en soliste, enchaîne les shows télévisés, les séances d’enregistrement, les compositions, les festivals (Newport, Chicago, Francfort, Montreux, etc.). Il apparaît dans des films sur le blues : « Blues For A Black Film »  (1973), « Sincerely The Blues » (1975).

Son père, George Duffield Mc Ghee, chanteur-pianiste, est à la tête d’une famille de cinq enfants. Brownie, atteint de poliomyélite alors qu’il n’a que 4 ans, perd une partie de son bras droit, ce qui ne l’empêche nullement de se fabriquer une guitare adaptée dès l’âge de 6 ans. Il quitte l’école très tôt, commence à chanter à l’église baptiste avec son père (1927-1928), puis débute une carrière de musicien itinérant dans les carnavals, les bals, durant l’entracte des films, dans l'Etat du Tennessee. Au début des années 30, il retourne travailler avec son père dans le Golden Voice Gospel Quartet à Maryville (Tennessee). Il complète ses études pratiques en jouant dans la rue (1935-1936). A la fin de l’année 1939, Mc Ghee fait la connaissance de l’harmoniciste Sonny Terry, déjà connu après son passage au célèbre concert organisé par John Hammond en 1938, « Spirituals To Swing ». Ainsi débute une association qui durera plus de trente ans, et s’achèvera par une brouille entre les deux hommes. Bluesmen de la côte Est, les deux hommes sont des personnalités différentes. Terry est un virtuose de l’harmonica acoustique, Brownie Mc Ghee est plus compositeur que guitariste. Terry est un homme extraverti, volubile, Mc Ghee est plus introverti et taciturne. Cette complémentarité joue plutôt en leur faveur, et à partir du début des années 40, les clubs de Harlem, les théâtres de Broadway, les festivals de blues et de rhythm'n'blues s’arrachent le duo. L’apothéose se situe durant les tournées de l’American Folk Blues Festival, organisées à la fin des années 50. C’est surtout en 1962 et 1964 que ces tournées permettent aux Européens de découvrir le blues, de connaître et de reconnaître ces grands artistes. Le festival prolonge son activité jusqu’en 1972. Le duo Mc Ghee-Terry éclate au début des années 70. Mc Ghee continue sa carrière en soliste, enchaîne les shows télévisés, les séances d’enregistrement, les compositions, les festivals (Newport, Chicago, Francfort, Montreux, etc.). Il apparaît dans des films sur le blues : « Blues For A Black Film »  (1973), « Sincerely The Blues » (1975).