Marie-Paule Belle

Naissance

25 Janvier 1946, Pont-Sainte-Maxence, Oise, France

Biographie

Disciple de Barbara, la chanteuse Marie-Paule Belle se distingue par ses textes remplis d'humour. Le succès de « La Parisienne » (1976) fait de l'ombre à un répertoire qui aurait mérité davantage. Après un long silence, elle diversifie ses activités entre l'écriture, le théâtre et le spectacle.

Née à Pont-Sainte-Maxence (Oise) le 23 janvier 1946, Marie-Paule Belle est la fille d'un médecin et d'une mère d'origine corse qui lui enseigne les rudiments du piano.

A la fin de l'adolescence, Marie-Paule Belle quitte le domicile niçois pour s'installer à Paris où elle suit des études en psychologie (sujet du doctorat : « Angoisse et expression »). Amateur des cabarets de la Rive Gauche, elle se voit bien chanter. Ce qu'elle ne tarde pas à faire avec son ami le parolier (et futur scénariste) Michel Grisolia.

« La Parisienne »

Marie-Paule Belle débute en 1970 au cabaret l'Ecluse, comme Barbara dix ans auparavant, s'accompagnant à la guitare plutôt qu'au piano. De sa rencontre avec l'écrivain Françoise Mallet-Joris naissent quelques chansons gouailleuses et rigolotes. Son premier album, sorti en 1974 et salué par l'Académie Charles-Cros, contient « Wolfgang et moi ». Il est suivi d'une tournée avec Serge Lama (elle lui composera « Mon nez »).

Le succès arrive en 1976 avec une chanson sur les aventures d'une Provinciale débarquée dans la capitale, « La Parisienne », dont les paroles font sensation : « Je ne suis pas nymphomane / On me blâme, on me blâme / Je ne suis pas travesti / Ça me nuit, ça me nuit ». Le 45 tours se transforme en disque d'or. Marie-Paule Belle remplit l'Olympia de Paris et le Théâtre des Variétés.

Hauts et bas

Malgré d'autres hits (« Les Petits patelins » « Berlin des années vingt »), la chanteuse au piano espace ses concerts et se raréfie sur disque. Elle publie son autobiographie, Je ne suis pas parisienne, ça me gêne (Carrère-Lafon). Nommée Chevalier des Arts et Lettres en 1988 après la sortie de L'Heure d'Eté, elle se tourne vers le théâtre et écrit un opéra-bouffe inédit avec Françoise Mallet-Joris (Lucrèce Borgia).

Marie-Paule Belle retourne à la scène en 1995 aux Francofolies et sort le disque live Il N'y A Jamais de Hasard enregistré au Théâtre de Dix-Heures. L'album studio Quand Tu Passes (devenu Une Autre Lumière) sort en 1999, suivi d'un spectacle en hommage à Barbara (Marie-Paule Belle Chante Barbara). 2005 est l'année du disque Un Pas de Plus et l'année suivante celle d'un rôle dans Les Monologues du vagin. Depuis, ses activités sont partagées entre théâtre, spectacle (un Olympia en 2008) et rééditions (un DVD Numéro 1, un concert à l'Olympia en 1978 numérisé en 2008).