Greg Kihn

Nom de naissance

Gregory Stanley Kihn

Naissance

10 Juillet 1949, Baltimore, Maryland, United States

Biographie

Né en 1949 à Baltimore dans le Maryland (États-Unis), le chanteur et guitariste Greg Kihn trouve très tôt sa voie dans le rock, qu'il pratique sous son nom pour les trois premiers albums (de 1976 à 1978), puis celui du Greg Kihn Band pour la meilleure partie de sa carrière sous le label indépendant Beserkley. À compter de Rockhinroll (1981), le succès se manifeste sur une suite d'albums aux intitulés en forme de clin d'oeil patronymique : Kihntinued (1982), Kihnspiracy (1983) et Citizen Kihn (1985). Le style power pop tranchant et inspiré de Greg Kihn fait alors le bonheur des radios avec les titres « The Breakup Song (They Don't Write 'Em) », « Jeopardy » (n°2 américain) et « Lucky ». Après Love and Rock and Roll (1986) et trois autres dans les années 1990, les multiples activités de l'animateur de radio, scénariste, écrivain et journaliste musical prennent le pas sur sa carrière de musicien. Deux albums apparaissent, True Kihnfessions en 2000 et un enregistrement en public, avec son fils Ry Kihn, issu en 2006. La compilation Anthology: All the Right Reasons (2000) résume son apport à Beserkley Records.

C'est à Baltimore, dans le Maryland (États-Unis), que naît Gregory Stanley Kihn le 10 juillet 1949 et c'est en découvrant la performance des Beatles au Ed Sullivan Show, en janvier 1964, qu'il prend conscience de son destin de rocker.

Prototype du singer-songwriter à ses débuts, Greg Kihn part pour San Francisco en 1972 et se produit dans les clubs de la baie. Peintre en bâtiment, disquaire, chanteur de rue, il multiplie les petits boulots, jusqu'au jour où il décroche un contrat d'artiste dans le label qui monte, Beserkley Records, qui héberge également Jonathan Richman, The Rubinoos et Earth Quake.

Accompagné de Ronnie Dunbar (guitare), Steve Wright (basse) et Larry Lynch (batterie), le chanteur et guitariste rythmique peaufine un son power pop très identifiable sur trois albums, Greg Kihn, Greg Kihn Again et Next of Kihn (1976 à 1978), avant d'officialiser l'appelation Greg Kihn Band sur une belle suite d'enregistrements aux intitulés en forme de clin d'oeil à son patronyme : Rockhinroll (1981), Kihntinued (1982) et Kihnspiracy (1983). Ce dernier lui apporte son plus grand succès, « Jeopardy », classé n°2 au Billboard (le satiriste « Weird Al » Yankovic s'empare du titre pour sa parodie « I Lost on Jeopardy »). Le suivant, Citizen Kihn (1985) est porté par le titre « Lucky », entré dans le Top 40 américain.

Après l'album Love and Rock and Roll (1986) auquel prend part le débutant Joe Satriani, le rock de Greg Kihn a tendance à se normaliser sur les produictions de la décennie suivante, Kihn of Hearts (1992), Mutiny (1994) et Horror Show (1996). Occupé à d'autres activités d'animateur de radio, scénariste ou écrivain, le musicien s'éloigne de la scène et se consacre également à des oeuvres de charité.

En 2000 paraît néanmoins l'album True Kihnfessions, puis en 20102, Kihn Family Christmas. Entre temps, cet artisan sous-estimé de la chanson rock passe le flambeau à son fils sur l'album live Greg Kihn Live Featuring Ry Kihn paru en 2006. La compilation Anthology: All the Right Reasons publiée en 2000 extrait les meilleurs moments de son parcours sur le label Beserkley.